“Le poète interpelait l’écrivain et le savant: il leur montrait l’indécence qu’il y aurait à disserter doctement d’un sujet où est en jeu rien de moins que le salut de l’humanité. Il leur enjoignait de ne pas évoquer le mot “beauté” sans une conscience aigüe de la barbarie du monde. Il leur clamait que face au règne quasi général du cynisme, l’esthétique ne peut atteindre le fond d’elle-même qu’en se laissant subvertir par l’éthique.” Jean Mouttapa – Avant-propos de l’éditeur des “Cinq méditations sur la beauté” de François Cheng de l’Académie Française.